Il y a quelques mois, nos brillants décideurs ont eu une révélation : il fallait absolument « réguler » le stationnement déjà payant de la rue Pasteur. Motif annoncé par le maire lors de sa visite pré-électorale ? Le camion poubelle aurait, paraît-il, du mal à faire sa tournée. Solution immédiate : tracer 10 belles places de stationnement réglementées. Dix. Pas neuf, pas onze. Dix. Parce que rien ne crie « efficacité » comme une jolie ligne blanche peinte sur de l’asphalte.
Mais aujourd’hui, ô surprise ! Que découvre-t-on avec émotion sur l’une de ces fameuses places ? Un bac à fleurs. Oui, un et un gros ! Pas une jardinière discrète. Nos techniciens auraient-ils mal examiné les sorties des maisons ?
Et nous voilà donc avec 9 places officielles… pour une quarantaine de voitures qui, chaque soir, cherchent désespérément un bout de trottoir pour exister. Mais qu’importe ! La logique municipale ne s’embarrasse pas de chiffres. Visiblement, à la mairie, l’arithmétique, c’est une matière optionnelle entre deux pots de géraniums.
Alors, Messieurs les élus, petite devinette : 40 voitures pour 9 places, ça fait combien de problèmes ? Non ? Toujours pas ? Peut-être un petit retour en cours préparatoire s’impose ? avec un cartable fluo, un compas et une équerre ?